| "Acore in boboche chantait-on au théâtre de Louis Richard avant la petite comédie finale : le "boboche" (du vieux verbe picard "bober", raconter des sornettes, qui nous donne "bobard" en français populaire). Il ne
  s'agissait pas de théâtre picard mais d'une farce où la
  réalité linguistique du quartier au XIXe
  siècle est reproduite, le jeu y étant centré sur les
  difficultés à comprendre clairement l'autre langue. Mais les
  héros sont picardisants et la langue régionale est
  valorisée dans cette confrontation. Elle n'est jamais obligée
  de se franciser sous le prétexte d'être mieux comprise. En
  direction des jeunes et des enfants la découverte et l'apprentissage
  du picard pourront devenir une aventure fort attrayante.  | 
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